Beaj beaj betek penn ar bloavezhioù '70 !

Evit kalz a dud e oa ar bloavezhioù '70 ar re wellañ evit ar sonerezh Rock. Amañ e kinnigan deoc’h ur veajig vihan e bed diroll ar Funk. Er bloavezhioù '80 e oa bet fall ar jeu evit ar funk dre vras. Re a glavieroù, re a luskerez-dredan …ha re a arc’hant ivez sur a-walc’h. Ne oa ket fall pep tra koulskoude, met chomomp er bloavezhioù '70.

Sed amañ "tri albom da selaou a-raok mervel". Krogomp gant un teuzer : House of the rising sun, gant Idris Muhammad, tambouliner abaoe 1956 (gant Fat’s domino peurgetket evit ar sonerezh Blueberry hill). Eizh ton plijus-tre zo en albom-se bet graet e 1976.

Kendalc’homp gant un den brudet a-walc’h: Herbie Hancock, gant e albom hollgaer hag arnevez, liv ar jazz warnañ: Head Hunters(1973). N'eus ken nemet pevar tamm, met hir a-walc’h (etre 6' evit a re verrañ ha 15' evit a re hirañ!).

Evit echuiñ ha n'haller ket ober an dro hep menegiñ The Meters, strollad krouet e 1969. Hep mar ebet ur bennoberenn e istor ar funk. E 1970 e oa echu ganto o eil albom, ma hini muiañ-karet: Look-ka py py. Selaouit an albom a-bezh dre ret, ha dreist-holl: Look-ka py py, Funky Miracle, Pungee hag Grass.

Setu evit an taol-mañ, emichañs eo bet plijus evidoc’h anavezout an "oldies"-mañ. Bevet ar funk ha kenavo! 

Voyage voyage jusqu’au bout des 70’s!

Les années 70! Pour beaucoup d’entre nous ce sont Les années d’or du rock. Mais ce n’est pas tout ce que produisit cette décadeloin s’en faut. Je vous propose ici un petit voyage dans le monde déjanté du Funk. Hélas, les années 80 ont bien trop souvent gâté le funk de sons électroniques inadéquats, pimpants et faciles. (Si l’on considère toutefois que produire un tube est facile, ce qui est je vous l’accorde assez controversable). Trop de synthétiseurs, de claviers, de machines électroniques et d’argent...

Passons.

Et restons dans les seventies.

Je vous propose donc ‘’ Trois albums à écouter avant de mourir ‘’. Commençons avec House of the rising sun, quatrième album d’un grand batteur: Idris Muhammad. (Il enregistra la première fois avec Fat’s Domino pour le morceau Blueberry Hill en 1956). House of the Rising Sun a étéproduit en 1976 et il comporte 8 morceaux très plaisants dont The House Of The Rising Sun, Sudan ou encore Hard To Face The Music.

Maintenant un autre artiste, un peu plus connu mais sans doute pas encore assez, Herbie Hancock (piano) qui nous livra en 1973 une petite pépite avant-gardiste : Head Hunters. Avec pas moins de 39 albums studios à son actif Monsieur Hancock aurait de quoi attiser les jalousies. Son premier album fut enregistré en1962 sous le tres célèbre label Blue Note ( Takin’ off). Il signe avec Head Hunters son douzième album studio. Largement influencé par le jazz c’est aussi un véritable monument du funk, très groovy, bien structuré et loin d’être avare en basse et en batterie. Cette album comporte 4 morceaux qui durent entre 6 et 15 minutes environ (une autre particularité du funk, la longueur de ses morceaux…). A vous de le découvrir ou de le redécouvrir.

Remontons maintenant un peu dans le temps avec un autre groupe bien moins connu celui-là. The Meters, groupe créé en 1969 par Art Neville (chant et piano principalement). Leur deuxième album, Look-Ka py py, sortit en 1970 et c’est sans doute celui-ci mon préféré car j’aime son côté brute de décoffrage mais aussi ses mélodies et surtout son rythme. (A écouter : Look-ka py py, funky miracle, pungee ou encore Grass).

Voici donc un des chemins qu’il vous est possible d’emprunter pour (re)découvrir cette musique que l’on associe souvent au seul James Brown.

Vive le funk et kenavo !

Pancho